23. C'est moi qui attends trop ?

"Il n'a pas vraiment fait beaucoup d'efforts pour me séduire… Ce ne sont que des détails, mais sa façon d’être peu élégante me dérange… J'ai finalement dit stop, car je n'arrivais plus à me projeter… C’est une décision difficile car je tiens à lui et lui à moi… Mais, un début de relation devrait être plus magique, non ? Ou c’est moi qui attends trop de ma relation ?"

3 réflexions de ma part :

1-

On pense que le problème vient soit de lui – il ne fait pas d’effort pour me séduire, sa façon d’être n’est pas élégante – soit de moi – c’est moi qui attends trop de ma relation.

Et si le problème n'était ni lui ni moi, mais le jugement lui-même ?

Juger lui. Juger moi-même. Juger le monde.

Le jugement n’a ni le pouvoir de le faire changer, ni le pouvoir de me faire changer.

La seule chose que le jugement produit, c’est ma propre souffrance.

2-

Et si le jugement n'était pas un problème en soi non plus, mais une partie intégrante de notre expérience en tant qu’êtres humains sur cette terre.

Tous les êtres humains jugent.

C’est normal que je le juge. Et c’est normal que je me juge. Même si le fait de juger me fait mal.

3-

Tout changement commence par soi-même.

Si un jour, je choisis d’arrêter de juger, je commence par arrêter de me juger moi-même.

Autrement dit, m’accepter telle que je suis.

Je m’accepte quand sa façon d’être me dérange.

Je m’accepte quand je pense que je mérite mieux.

Je m’accepte quand j’ai fait un "mauvais" choix.

Je m’accepte quand j’attends trop d’une relation.

Si j’arrive à m’aimer sans condition, je serai capable d’aimer les autres sans condition.

Pas avant.